Can I? Will I?” And Your Three Choices

<La version française suit>

The path to achieving your goals will challenge you many, many times. These challenging moments are what stress you, and they are also what makes what you are doing so very, very exciting. I’ve come to believe that stress is the spice of life; don’t wish it away! Stress occurs for goals that you care about; completion of a task, the quality of your result or external feedback (technical), responses from others (emotional), etc. If you care, there is stress. If you don’t, there isn’t. I have no doubt that you care about your Olympic goals – a lot!

Challenges occur all the time, not just in competition. Some are routine like, “Will I be on time for practice?”, and some are intense, like “Will I give 100% of what I’ve got today?” or “Can I dig-down right now or will I ‘mail it in’?”  Not all of your challenges will be physical, some will come when someone asks something like – Can you help? Can you change? Can you try?

I call these challenging moments “Can I? Will I?” moments. They can force us to question our accountability, our commitment, and even our goals. Our reaction to each challenging moment is to ask ourselves,: “Can I do this?” And then, more importantly: “Will I do this?”

Sometimes our – ‘yes!’  answers come so easily that the moment flies by almost unnoticed… but not always.

I believe that each time we ask ourselves ‘Can I? Will I?’, we have three choices: 

1)   Quit. Give up on your goal completely or re-write it. Wanting to win becomes wanting to medal. Wanting to medal becomes wanting to do well. Wanting to do well becomes being happy with a Trip-and-Tracksuit.

When you quit, you become cracked. For sure we all have a few cracks in us, but we don’t like the way it felt and know to avoid quitting again in the future. Quit too many times and you will be broken. You will know you are broken and those around you will know you are broken.

Quitting is always an option in ‘Can I? Will I?’ moments but you rarely (if ever) choose it anymore.

 2)   Fly under the radar. Do no more but do no less. Waiting for the finish to come to you… you take your hands “off the wheel” and give up control of that moment and your progress. At the end of these days, we can’t help but wonder: “What if, in that moment, I tried something more?” Going under the radar is always a choice but would clearly be a terrible takeaway from an Olympic ‘Can I? Will I?’ moment.   

3)   Attack. When challenge confronts you with a ‘Can I? Will I?’ moment you can push into it, and attack towards your finish line. Have faith in your preparation, have confidence in your “done-list” and believe in ‘Yes I can. Yes, I will’. Even if it’s an uncertain yes – it’s a yes! There is always a little bit more that you can do, try, learn… GO FOR IT!

Let’s Go Canada!! C-A 👏👏 N-A 👏👏 D-A 👏👏 Let’s Go Canada!!  

Stress and anxiety are different. Both can lead to sleepless nights, exhaustion, excessive worry, rapid heart rate, headaches and exhaustion. But stress is usually a response to an external challenge and generally is gone when the challenge is gone. Stress can be positive or negative.

Anxiety, on the other hand, is a sustained mental health disorder that can be triggered by stress and or a perceived threat. Anxiety doesn’t fade into the distance once the threat is mediated. Anxiety can cause significant impairment in social, occupational, and other important areas of functioning.

If you feel you are experiencing anxiety, please talk to someone. Anxiety is not an assumed part of high-performance sport; you can get help. Click here for confidential Mental Health Support

Marnie
Marnie McBean OC OLY
Chef de Mission Team Canada Tokyo 2020

You got this email because you are on the long list, as an athlete, coach, support staff or mission staff, for the Tokyo 2020 Olympic Games. I welcome replies and questions. Agree with me or disagree with me, I’m happy to hear it – but most importantly – if this starts a conversation with your teammates, your coach – or yourself – about what you are doing or need to be doing – then we’re on our way towards MORE. 


« Suis-je capable ? Vais-je être capable? » Et vos trois choix…

Le parcours vers la réalisation de vos objectifs vous mettra à l’épreuve plusieurs, plusieurs fois. Ces moments éprouvants sont stressants, et ils font aussi en sorte que ce que vous faites est très, très passionnant. Je suis venue à croire que le stress est ce qui met du piment dans la vie; ne souhaitez pas sa disparition! Le stress se présente quand vous avez des objectifs qui vous tiennent à cœur; l’exécution d’une tâche, la qualité de votre résultat ou de la rétroaction externe (technique), les réactions des autres (affectif), etc. Si ça vous tient à cœur, il va y avoir du stress. Si ça ne vous tient pas à cœur, il n’y en aura pas. Je n’ai aucun doute que vos objectifs olympiques vous tiennent à cœur – énormément!

Les épreuves et les défis peuvent se présenter à tout moment, pas juste dans un contexte de compétition. Certains sont plutôt routiniers comme, « Vais-je arriver à temps à l’entraînement? », et d’autres sont empreints d’intensité, comme « Vais-je donner 100 % de ce que j’ai à offrir aujourd’hui? » ou « Vais-je pouvoir aller puiser dans mes derniers retranchements aujourd’hui, ou vais-je le faire de façon machinale? » Pas toutes les épreuves seront physiques, certaines se présenteront quand quelqu’un demandera quelque chose comme – Peux-tu aider? Peux-tu changer? Peux-tu essayer ?

J’appelle ces moments éprouvants les moments « Suis-je capable? Vais-je être capable? »Ils peuvent nous obliger à remettre en question notre imputabilité, notre engagement et même nos objectifs. Notre réaction à chacun des moments éprouvants est de se demander : « Suis-je capable de faire ça? » Et puis, plus important encore : « Vais-je le faire? »

Parfois, nos réponses dans l’affirmative viennent si facilement que le moment passe pratiquement inaperçu… mais pas toujours.

Je crois qu’à chaque fois que nous nous demandons « Suis-je capable ? Vais-je être capable? », nous avons trois choix qui s’offrent à chacun(e) de nous: 

1)   Renoncez.  Laissez tomber votre objectif complètement ou modifiez-le. Vouloir gagner devient vouloir remporter une médaille. Vouloir remporter une médaille devient vouloir bien faire. Vouloir bien faire devient être content de faire le voyage et de ramener un survêtement.

Quand vous renoncez, une fissure se forme en vous. C’est certain que nous avons tous notre petite part de fissures, mais nous n’avons pas aimé la manière dont nous nous sommes sentis quand c’est arrivé et nous voulons éviter de laisser tomber à nouveau. Renoncez trop souvent et vous finirez par vous briser. Vous saurez et les gens autour de vous sauront que vous êtes brisé(e).

Renoncer est toujours une possibilité dans les moments « Suis-je capable? Vais-je être capable? », mais ce n’est (presque) plus jamais le scénario que vous choisissez maintenant.

2)   Gardez un profil bas. N’en faites pas plus, mais n’en faites pas moins. Attendez que l’arrivée se rende à vous… vous lâchez « le volant » et cédez le contrôle de ce moment-là et de vos progrès. À la fin de ces journées-là, nous ne pouvons faire autrement que de nous demander : « Et si, dans ce moment-là, j’essayais quelque chose de plus? » Garder un profil bas représente toujours un choix possible, mais ce serait clairement quelque chose de terrible à retenir d’un moment olympique « Suis-je capable ? Vais-je être capable ? ».   

3)   Attaquez. Quand l’épreuve vous sert un de ces moments « Suis-je capable ? Vais-je être capable ? », vous pouvez pousser dedans, et attaquer en fonçant vers la ligne d’arrivée. Ayez confiance en votre préparation, en votre liste de choses que vous avez accomplies et croyez en « Oui, je peux le faire. Oui, je vais le faire ». Même si c’est un oui incertain – c’est un oui! Il y a toujours un petit peu plus que vous pouvez faire, essayer, apprendre… ALLEZ-Y, FONCEZ!

Let’s Go Canada!! C-A 👏👏 N-A 👏👏 D-A 👏👏 Let’s Go Canada!!       

Le stress et l’anxiété sont deux choses différentes. Les deux peuvent conduire à des nuits blanches, à l’épuisement, à inquiétude excessive, au rythme cardiaque élevé et aux maux de tête. Par contre, le stress est habituellement une réaction à un défi extérieur et est généralement parti une fois le défi terminé. Le stress peut être positif ou négatif.

Par contre, l’anxiété est un trouble de santé mentale soutenu qui peut être déclenché par le stress et/ou une menace perçue. L’anxiété ne s’éteint pas après que la menace ait été modérée. L’anxiété peut causer une importante perturbation sociale, professionnelle et dans d’autres domaines de fonctionnement importants.

Si vous expérimentez de l’anxiété, veuillez prendre le temps d’en parler à quelqu’un. L’anxiété n’est pas un élément présumé du sport de haute performance. Vous pouvez obtenir de l’aide. Cliquez ici pour obtenir un soutien confidentiel en santé mentale.

Marnie
Marnie McBean OC OLY
Chef de mission d’Équipe Canada – Tokyo 2020

Vous avez reçu ce courriel parce que votre nom figure sur la liste préliminaire comme athlète, entraîneur(e), membre du personnel de soutien ou du personnel de mission pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020. Je serai heureuse de recevoir vos réponses et vos questions. Que vous soyez d’accord avec moi ou non, je serai ravie de l’entendre – mais plus important encore – si cela déclenche une conversation avec vos coéquipiers, votre entraîneur(e) – ou vous-même – sur ce que vous faites ou devez faire – alors nous sommes en route vers PLUS.

One thought on “Can I? Will I?” And Your Three Choices

  1. Marnie, as a business coach, I have a similar concept. It is

    I wish, I want, I will. Each progressively means more buy in. For example, going to the gym, losing more body fat, etc.

    I love your idea of attack. If you are going to spend energy, go all in right.

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